inondations

  • Réunion de mi-mandat Antony Terre citoyenne

    Le 15 juin 2023, s'est tenue salle Lasson à Antony, une réunion publique organisée par Antony Terre citoyenne. Elle était consacrée au "bilan de mi-mandat", chacun des élus était invité à y faire un exposé et à piloter un groupe de discussion sur le (les) sujet(s) de son intervention.

    Ne pouvant pas être présent, j'ai demandé à Anne de lire un texte que j'avais préparé. Le voilà (merci à Valérie pour la photo) : 

    Bonsoir à toutes et à tous.Mi mandat

    Je ne suis pas présent ce soir avec vous pour cette réunion de mi-mandat mais Anne a accepté de lire ce texte que j’ai préparé la semaine dernière. Je voudrais vous dire tout d’abord pourquoi je suis absent et puis ce que représente cette échéance de mi-mandat pour moi.

    Je suis ce soir dans le Jura car je participe demain matin à l’assemblée générale annuelle des forestiers privés de Franche-Comté. J’y suis pour débattre de la santé et de la pérennité des arbres de forêt et, plus généralement, de l’écosystème forestier menacé par le bouleversement climatique qui permet maintenant les incendies en forêt tempérée et les attaques d’insectes envahissants. En tant que forestier jurassien, je vais ainsi sans doute être amené à récolter prochainement des épicéas et à semer à leur place des cèdres de l’Atlas qui atteindront leur taille adulte dans une centaine d’années. Cette démarche éclaire aussi l’Antonien que je suis et explique pourquoi je ne me battrai certainement pas pour préserver ici des peupliers dont le sort est déjà scellé et qu’il importe de remplacer par d’autres essences moins voraces en eau et plus pérennes : pourquoi pas des Tilleuls ?

    Mais revenons à cette échéance de mi-mandat, bien plus courte que la vie des arbres...

    Collectivement, il me semble que c’est essentiellement l’occasion de juger au milieu du gué l’action de l’exécutif municipal, les écarts à son programme électoral et ses mensonges. Je suppose que vous en avez parlé ou que vous allez le faire.

    Personnellement, le mi-mandat a une signification très différente de celle de mes collègues, puisque je n’ai intégré le Conseil municipal qu’en décembre dernier, à l’approche de cet évènement. J’ai certes tenté de développer des actions d’influence durant ces trois premières années, surtout en interne en ce qui concerne la méthode et la transparence, mais ce n’est pas le sujet de ce soir. Je vous parlerai plutôt de trois questions à propos desquelles j’ai porté, avec mes collègues, des initiatives : les mobilités, le handicap, les inondations.

    Le volet Mobilités est complexe parce que les compétences sont empilées : la marche est de compétence communale mais la circulation à vélo ou en voiture dépend du statut de la voie, communale ou départementale ; les transports en commun sont en première approximation de compétence régionale mais le réseau capillaire de bus ex-Paladin est de compétence territoriale. Nous sommes attachés aux mobilités douces et respectueuses de l’usager le plus vulnérable – le piéton – et au fonctionnement optimal des transports en commun dans une double logique de durabilité et de justice sociale. Dans cette optique nous sommes intervenus en faveur du maintien  de la liaison ferrée Orlyval et de sa transformation en ligne de desserte locale avec intégration tarifaire dans le forfait Navigo et création d’une gare proche du lycée Descartes : notre vœu adressé à Valérie Pécresse, après quelques modifications formelles du maire, a été voté à l’unanimité par le Conseil municipal de décembre dernier. Nous avons aussi écrit à Jean Castex, nouveau Président de la RATP, pour lui demander une amélioration réelle du RER B, en termes de capacité, de fréquence et de régularité, mettant notamment en avant la nécessité du déploiement de Nextéo et de la conversion de la branche B2 en navette ou en prolongement du métro 4.  Nous intervenons, au Conseil municipal et au Conseil de territoire par la voix de David, dans les commissions municipales et extra-municipales, pour obtenir, par exemple, des voies cyclables cohérentes, sécuritaires et correctement signalées. Sur ces sujets, on ne peut pas dire que nous obtenons tout et tout de suite : ainsi l’idée de découpler la branche B2 du RER, aujourd’hui reprise sous une modalité différente par l’exécutif de Vallée Sud Grand Paris et envisagée dans le schéma directeur régional pour 2040, a été une revendication que j’ai portée en 2010, à l’époque de Citoyens à Antony ! De même, c’est en 2018 qu’il a été demandé par les mêmes irréalistes que le lycée Descartes soit desservi par un bus Paladin, nous avons eu satisfaction l’an dernier…

    Sur le handicap, j’ai réussi, grâce à l’obligeance du maire, à participer au mois de mars à une réunion de la commission municipale d’accessibilité bien que je n’en sois pas membre (Olivier Parisis qui était titulaire était absent). Cette commission réunit des élus, des responsables de services municipaux et des associations, elle est surtout un lieu d’échange puisque les décisions relèvent du maire. Suite à la récente démission d’Olivier Parisis de cette commission, je compte, si j’y suis élu, aborder les questions de la libération des trottoirs des différents obstacles (publicités, panneaux de signalisation redondants, poubelles…) qui gênent la progression, de la répartition des places de stationnement (actuellement éparpillées en zone résidentielle selon les demandes individuelles au lieu d’être implantées selon un plan logique), de leur accès difficile pour des personnes n’habitant pas Antony (avec la nécessité de se créer au préalable des comptes sur des applications commerciales), de l’accessibilité seulement partielle de certains bâtiments communaux ayant obtenu des dérogations (parfois sur des bases irrationnelles), de celle du parc HLM qui ne se résume pas à l’adaptation de quelques logements mais nécessite de régler aussi l’accessibilité des parties communes et enfin de la signalétique communale largement incompréhensible pour les personnes avec un handicap intellectuel.

    Antony a été soumis à plusieurs reprises à des inondations et dernièrement en juin 2018. Le bouleversement climatique va sans doute rendre ces épisodes encore plus fréquents. Il convient donc d’agir sur les trois axes : prévenir les inondations, protéger les habitants lorsqu’un épisode se présente pour en limiter les conséquences et réagir lorsque l’inondation s’est produite pour sauvegarder la population. La prévention passe par la désimperméabilisation de la ville : à force d’en parler sans arrêt depuis 2020, je crois que nous sommes en passe de convaincre les acteurs publics de la nécessité de rendre possible l’infiltration des eaux pluviales dans l’espace urbain, j’en veux pour preuve la réunion de la semaine dernière sur l’aménagement de l’avenue Pajeaud où mes remarques à ce sujet ont été accueillies favorablement par le département. La protection implique que des pluies exceptionnelles puissent être temporairement contenues dans des bassins de rétention avant d’être rendues aux réseaux ensuite : le bassin en cours de construction en face du conservatoire arrive avec plusieurs années de retard mais il arrive, celui du Moulin-de-Berny que nous demandons depuis longtemps va pouvoir se faire dans quelques années grâce au département du Val-de-Marne, de la Métropole du Grand-Paris, de l’Agence de bassin Seine-Normandie, de la ville de Fresnes mais sans l’aide de la ville d’Antony ni du département des Hauts-de-Seine ! Mais malheureusement, il faut aussi envisager que ces mesures ne soient pas assez efficaces et que des inondations réelles surviennent encore, il faudra alors réagir. Antony, comme toutes les communes des Hauts-de-Seine, est exposée au risque d’inondation, elle devrait avoir un plan communal de sauvegarde, document décrivant notamment les procédures réflexes à appliquer en cas de sinistre majeur de toute nature. Nos prédécesseurs au Conseil municipal l’ont demandé sans succès. Depuis novembre dernier je suis intervenu pour pouvoir le consulter. Avec un peu de ténacité, j’ai pu rencontrer les personnes en charge à la mairie et avancer sur ce sujet : le plan communal de sauvegarde est en cours de rédaction, j’ai pu avoir un exemplaire du projet, j’ai même pu faire des remarques, des corrections, des propositions… Le plan communal de sauvegarde devrait être soumis à l’approbation du maire cet été (soyons réaliste : ce sera sans doute plutôt septembre que la semaine prochaine !).

    Voilà ce que je voulais vous dire. C’est plus une base de travail pour les 3 prochaines années qu’un bilan des 3 années passées, mais, à tort ou à raison, je pense que c’est ce qui intéresse les Antoniens.  

    Screenshot 20230618 211226 facebookNote : en écrivant ce texte, je ne pensais pas que 48 heures après son prononcé, la phrase "je ne me battrai certainement pas pour préserver ici des peupliers dont le sort est déjà scellé et qu’il importe de remplacer par d’autres essences moins voraces en eau et plus pérennes" se trouverait hélas confirmée dans les faits puisqu'un peuplier du quartier La Fontaine a été couché par un coup de vent... 

  • Inondations à Antony

    En juin 2018, la commune a connu des précipitations très violentes qui ont entrainé une inondation de plusieurs quartiers de la ville, notamment tous les secteurs en dessous de la rue des Rabats et le long du trajet souterrain de la Bièvre. Cette inondation n’était pas inattendue puisque, auparavant, en 1982, en 2001, en 2008, en 2010, d’autres inondations ont entrainé des dégâts. Depuis, de vieux projets ont été évoqués à nouveau, de nouvelles réalisations ont été étudiées. En 2022 enfin une amorce de réalisation concrète se dessine.

    Le 17 novembre dernier, la Direction de l’eau du département des Hauts-de-Seine a convié à Vasarely des habitants du quartier du conservatoire, en présence du Maire, pour les informer des travaux de construction d’un bassin de rétention des eaux pluviales à l’angle de la rue de l’Avenir et de la rue du Chemin de fer. J’étais présent à cette réunion, j’y ai posé des questions, je rapporte ici les éléments obtenus.

    Le bassin sera enterré, il fera 22 m de haut sur 13 m de diamètre*, son volume utile sera de 4900 m3 utiles. Sa construction est justifiée parce que le réseau de collecte des eaux pluviales le long de la RD920 est insuffisamment dimensionné. Le bassin est destiné à récupérer partiellement des pluies d'un flux correspondant à la pluie décénale (susceptible de revenir une fois tous les dix ans). Il sera branché en Y sur le réseau existant avec une chambre de répartition en amont, les eaux en excédent du réseau entreront dans ce bassin, y seront stockées provisoirement et pourront ensuite (après la fin de la pluie) être pompées progressivement dans le réseau. La construction de ce bassin durera 18 mois à partir de janvier 2023.

    La direction de l’eau a exposé les mesures de précaution qui devraient être prises : les horaires du chantier seront fixés par un arrêté municipal, le niveau sonore sera limité a priori par des choix technologiques adaptés et contrôlé a posteriori, l'éclairage du chantier ne sera activé que pendant les travaux, les roues des camions seront nettoyées en sortie de chantier, si nécessaire une brumisation anti-poussière sera mise en œuvre, la collecte des ordures ménagères sera maintenue, l'entreprise déplacera les poubelles de la porte des riverains des rues barrées au point de collecte, des cheminements dédiés aux piétons seront créés, une signalisation "Cyclistes, pied à terre" sera mise en place sur les bandes cyclables neutralisées.

    Des circulations de camions sont à prévoir : évacuation des déblais et approvisionnement en béton, surtout entre juillet et novembre 2023, avec 10 rotations par jour 3 j/semaine et 25 rotations par jour 2 j/semaine. Les camions en attente stationneront avenue Sommer, rejoindront la RD920 par l'avenue Léon-Jouhaux, puis sortiront du chantier par la RD920 puis les rues Guillebaud et Marcelin-Berthelot.

    Le calendrier du chantier est prévu ainsi (voir flyer) : Flyer bassin avenirflyer-bassin-avenir.pdf (4.08 Mo)
    - en janvier 2023 : construction du cantonnement rue du Chemin-de-fer au droit de la rue Thierry, travaux préparatoires sur le triangle RD920-Avenir-Chemin de fer ;
    - de février 2023  à février 2024 : neutralisation des 2 voies à l'ouest de la RD920 (double sens maintenu) ;
    - de mars à juillet 2024 : neutralisation des 2 voies à l'est de la RD 920.

    Le cout de l’opération est d’un peu plus de 10 millions d’euros, en totalité à la charge du département des Hauts-de-Seine qui détient la compétence de transport des eaux pluviales (c’est le territoire Vallée-Sud-Grand-Paris qui a la compétence de collecter les eaux pluviales, le syndicat interdépartemental de l’assainissement de l’agglomération parisienne qui a celle d’assainir ces eaux avant de les rejeter dans le milieu naturel et c’est la Métropole du Grand-Paris qui a la compétence pour la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations).

    Quelques commentaires personnels :

    • Avec le changement climatique, la notion de pluie décénale est à réinterpréter, des pluies très importantes sont susceptibles de se produire désormais bien plus souvent que les données historiques le laissent entrevoir (pour rappel, avec 70 mm en quelques heures, la pluie de juin 2018 était bien plus intense que la pluie décénale) ;
    • Ce bassin de rétention, initialement promis pour 2009, ne protègera que la partie du vallon des Rabats située à l’ouest du bois de l’Aurore, le Maire estime que les habitations en-dessous du Bois seront protégées par le nouvel aménagement de cet espace (noues), mais les quartiers à l’est (rue Massenet, boulevard Colbert…) resteront soumis au même risque qu’actuellement ;
    • La construction d’un autre bassin de rétention, dit du Moulin de Berny, à Fresnes, envisagé dès 2007 et réclamé par les maires de Fresnes et d’Antony en 2018, reste indispensable : sa construction nécessite 50 millions d’euros à réunir entre les différents acteurs intéressés mais actuellement seulement un peu plus de la moitié est assuré grâce au département du Val-de-Marne,  au syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne, à l’Agence de bassin Seine-Normandie et à la ville de Fresnes** ;
    • Le département des Hauts-de-Seine a un autre projet qui consisterait à utiliser un collecteur profond et sans emploi comme bassin de rétention avec une capacité de près de 8000 m3 ;
    • Le Maire d’Antony assure que l’aménagement du parc Heller, avec la remise à l'air libre de la Bièvre, équivaudra à une capacité de rétention de 15000 m3, payé par la Métropole du Grand-Paris…
    • Sachant qu’Antony représente à elle-seule près de 60% de toutes les interventions, notamment en urgence, de désobstruction des réseaux de collecte du territoire Vallée-Sud-Grand-Paris, comment comprendre que cette intercommunalité ne soit pas plus active pour résoudre ces problèmes ?

    Commencerions-nous à voir le bout du…  collecteur ?

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    ** Actualisation du 1er février 2023 :

    Hier 31 janvier 2023, j'ai appris par la Directrice départementale de l'eau que le financement du bassin de rétention du Moulin-de-Berny à Fresnes, évoqué plus haut, était désormais finalisé, la Métropole du Grand-Paris ayant donné son accord il y a deux semaines. Enfin !

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    * Actualisation du 10 mai 2023 :

    Merci à AR, lecteur de ce blog qui remarque à juste titre que ces dimensions (présentées oralement) sont incompatibles avec le volume du bassin (4900 m3, données figurant dans les documents officiels du CD92). C'est exact. Il est possible que j'aie transcrit, s'agissant du diamètre, "13 m" alors que "16 m" aurait été prononcé lors de la réunion publique et qu'une approximation ou un arrondi ait entaché la hauteur : ainsi, un bassin de 16 m de diamètre et de 24 m de haut aurait un volume de 4820 m3. J'aurais dû m'en rendre compte.

  • La rentrée se prépare à Antony

    Plus qu’une semaine et ce sera la rentrée, déjà le Sélect a rouvert. Quoi de neuf à Antony ?

    La place du marché se termine, la dalle de granite est complète, les piétons doivent désormais prendre garde aux livreurs de burgers en scooter qui la traversent à toute vitesse, on annonce un opticien Afflelou en face de l’opticien Kris, les appartements au-dessus des restaurants commencent à se revendre (la faute au bruit matinal du marché trihebdomadaire ou à celui vespéral quotidien des terrasses ?), on découvre un fléchage vers un « centre des impôts » à 5 minutes de la rue Mounié alors qu’il est à Sceaux ! 

    Opticiens 20210822Centre des impots 20210822

    La police municipale a enfin de nouvelles recrues et de nouveaux matériels. Un jeune agent patrouille désormais le marché armé d’un Taser pour vérifier que les clients portent bien le masque. Un nouveau véhicule a été acquis aussi. Peut-être que maintenant notre police va pouvoir s’occuper de l’enlèvement des voitures abandonnées ? 

    Police municipale 20210822Voitue ventouse 20210822

    Les travaux du bois de l’Aurore avancent. Depuis la fermeture intervenue en juin 2018, le chantier s’est éternisé, bloquant même l’accès de plusieurs riverains à leur domicile, mais on voit enfin le bout du tunnel. Ou plutôt le bout du tremplin de ski : en effet le cheminement central semble fait du revêtement imperméable préféré de notre maire. Gageons qu’au premier gros orage, la pluie va dévaler sur la rue de la Mutualité…

    Bois de l aurore 20210822

     Le respect de la biodiversité s’affiche jusque dans les « passages » qui ne méritent plus ce nom. Celui de la Bièvre, envahi d’un côté par les orties de la RATP et de l’autre par les troènes de la propriété voisine, ne permet plus qu’un cheminement hasardeux. Il est temps de le nommer « Sentier de la Bièvre au Bois dormant » ! 

    Passage de la bievre

    22/08/21

    Mots-clés : Antony, Place du marché, police, Bois de l’Aurore, inondations.

  • Un Conseil en passant...

    • Par
    • Le 07/12/2020

    Le 25 novembre dernier a eu lieu une séance du Conseil de territoire Vallée Sud Grand Paris (VSGP), en visioconférence intégrale compte tenu du deuxième confinement. Je vous en livre quelques impressions personnelles.

    Du point de vue ambiance générale, on note un changement d’attitude très net du Président Jean-Didier Berger. Alors que, sous la précédente mandature, il était très strict sur les prises de parole et sur le respect de l’ordre du jour, il est désormais bien plus souple, acceptant les interventions sur des points déjà clos des débats. Lors du précédent Conseil, il avait botté en touche vers les autres collectivités dès que la compétence territoriale n’était pas complète ; cette fois-ci, il s’est montré plus ouvert à des coopérations sur les mêmes sujets, j’en reparlerai. Un effet de la distanciation ou une évolution politique ? L’avenir le dira…

    De certaines interventions, on retiendra surtout une instrumentalisation de la tribune en vue des prochaines élections régionales. Ainsi, Stéphanie Schlienger (à Antony : 7ème maire-adjointe) se démena à contretemps pour mettre en lumière la contribution de l’exécutif régional au bonheur des habitants du territoire ; je parierais bien une tablette de chocolat au riz qu’elle sera sur la liste de Valérie Pécresse au printemps prochain…

    J’ai relevé avec plaisir les interventions pertinentes de David Mauger (Antony Terre citoyenne).

    Il a souligné notamment le caractère fallacieux de la « concertation » lancée par Vallée Sud Grand Paris sur son plan climat-air-énergie (PCAET) : elle se résume en fait à écouter les élus débattre entre eux et à poser par écrit des questions auxquelles il ne sera pas répondu.

    David est aussi intervenu au sujet de l’égalité entre femmes et hommes, mettant en lumière que presque tous les équipements gérés par VSGP (piscines, conservatoires, théâtres…) portent des noms d’hommes et que ce serait temps que ça change : à quand une piscine Camille-Muffat, un conservatoire Mady-Mesplé, un théâtre Madeleine-Renaud ?

    Il a également reposé la question des inondations quand est venu le sujet de l’assainissement : notant que, malgré 28 bassins de rétention des eaux pluviales et 12 déversoirs d'orage sur le Territoire, Antony était toujours inondée par les orages un peu sévères, il a demandé qu’enfin un grand 29ème bassin de rétention soit construit entre Antony et Fresnes. Et pour le coup, Jean-Didier Berger n’a pas rejeté l’idée d’un travail commun avec la Métropole et « le » département…

    Au gré des différentes délibérations est apparu un Territoire à géométrie très variable. Ainsi, les villes de Clamart et de Fontenay-aux-Roses ont monté ce qu’on appellerait à Bruxelles une « coopération renforcée » confiant à une société d’économie mixte la gestion des mobilités. De son côté, Montrouge a réussi à obtenir l’accord du Conseil territorial pour que son office HLM, trop petit selon la loi ELAN pour rester isolé, ne fusionne pas avec celui voisin de Chatillon-Clamart mais intègre Arc-de-Seine à Issy-les-Moulineaux !... Et on a pu découvrir l’absence de politique globale de VSGP concernant la mise à disposition de ses piscines aux clubs et aux collèges : c’est parfois gratuit, parfois payant, allez savoir pourquoi !

    Prochain Conseil le 16 décembre.

    07/12/20

    Mots-clés : Vallée Sud Grand Paris, Jean-Didier Berger, David Mauger, élections régionales, PCAET, égalité femmes-hommes, inondations