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  • Bonne année, bonne santé ?

    Le règlement intérieur du Conseil municipal prévoit la possibilité de créer une mission d’information sur des sujets d’intérêt communal. L’article 33 mentionne que la demande doit être signée par 9 conseillers municipaux. Par le passé, les différents groupes d’opposition, qui comptent au total 11 élus, ont demandé et obtenu la création de missions d’information sur la sécurité publique, le logement social et la politique de la ville, à chaque fois sur l’initiative du groupe Antony Terre Citoyenne.

    A la fin de 2023, ATC a proposé aux trois autres groupes minoritaires la création d’une mission d’information sur la santé. Le texte ci-dessous leur a ainsi été proposé :

    Monsieur le Maire,

    Dans le cadre de l'article 33 du règlement intérieur du Conseil Municipal, les conseillères et conseillers municipaux soussignés demandent la création d’une mission d’information et d’évaluation sur les besoins de santé des Antoniens et l’offre existante, en matière de professionnels et de structure de soins et de prévention, ainsi que les moyens et actions de la ville dans ce domaine.  Cette analyse pourra s’appuyer sur les données disponibles auprès des services de la ville, du CCAS, du conseil local de santé mentale, de l’ARS, de l’URPS, des établissements scolaires, de la PMI, etc.

    Voici les domaines que nous souhaitons aborder lors de cette mission : 

    • Diagnostic des besoins de soins et de prévention sur le territoire communal, relativement aux différents publics : petite enfance et enfance, adolescents, adultes, personnes âgées, personnes âgées dépendantes, publics en situation de précarité, femmes, personnes en situation de souffrance psychique, personnes en situation de handicap, etc.

    • Etat des lieux de l’offre de soin sur Antony et les territoires proches : services, établissements  et professionnels de santé, nombre, type et spécialités, projets de santé des établissements, volume d'activité, conditions d'accès (pratiques et financières), répartition selon les quartiers, démographie médicale et perspectives d'évolution ;

    • Activité des instances de coordination de santé intervenant sur le territoire communal le cas échéant : conseil local de santé mentale, conseil territorial de santé, communautés professionnelles territoriales de santé, etc.

    • Focus sur les actions relatives à la santé dans le cadre de la politique de la ville ;

    • Prévention et hygiène : quels besoins, quelles actions, quels résultats ? (vaccinations, lutte contre les animaux nuisibles, lutte contre l'alcoolisme et les autres toxicomanies, lutte contre les infections transmissibles, éducation à la santé et à l'hygiène à l'école, à destination de la population, à destination du personnel communal...).

    Dans l’attente de la mise à l’ordre du jour de ce point lors du prochain conseil municipal, veuillez agréer, Monsieur le Maire, nos salutations républicaines.

    Le groupe « gouvernemental » Antony en mouvement a rapidement donné son accord pour signer cette demande, proposant quelques modifications mineures qui ont semblé pertinentes.

    Le groupe Paix pour le vivant a subordonné sa signature à la suppression de la notion de « lutte contre les animaux nuisibles » et à son remplacement par une référence à une « approche holistique en matière de santé et d’environnement ». Cette exigence a été acceptée même si elle n’a pas été comprise par tous.

    Une conseillère municipale ATC, Isabelle Rémy-Largeau, qui avait donné par deux fois son accord au texte initial, a demandé ensuite la suppression de la référence à la « lutte contre l’alcoolisme ». Là encore, cette exigence a été satisfaite.

    Le groupe Antony Ensemble n’a pas daigné répondre à notre demande.

    Puisque le nombre de signataires n’atteignait que 8, cette mission d’information sur la santé n’aura donc pas lieu. Pas parce que le Maire se désintéresse de la santé des habitants, pas parce qu’il ne veut pas de débats à ce sujet. Parce que parmi les conseillers minoritaires, certains ont souhaité faire la preuve de leur pouvoir de blocage, de leur capacité de nuisance.

  • Les hochets du Président

    Depuis longtemps, la question de l’attribution de la Légion d’honneur entraine des débats. Le principe est qu’il faut des « mérites éminents » pour être décoré et des « mérites nouveaux » pour être promu. Mais le caractère utilitaire de cette décoration a été reconnu par son créateur lui-même : « C’est avec des hochets que l’on mène les hommes » disait Napoléon Bonaparte. Pour éluder la question, les impétrants ont rivalisé de formules : « La Légion d’honneur, ça ne se demande pas, ça ne se refuse pas, ça ne se porte pas » selon François Mauriac - « ça ne se commente pas » ajoutait Jean d’Ormesson pour enfoncer le clou. Certains journalistes, avocats, artistes, universitaires…, soucieux de leur indépendance la refusèrent (« ce n’est pas le tout de la refuser, encore faut-il ne pas la mériter » ajoutait Erik Satie) mais d’autres l’acceptent. Pour preuve de la possibilité de son influence, la loi interdit que les parlementaires puissent la recevoir mais ils sont nombreux à être repêchés une fois redevenus simples élus locaux… Bref, dans l’esprit de celui qui l’accorde et dans celui de ceux qui la recherchent ou l’obtiennent, difficile de ne pas voir des tentations voire des tentatives de remerciement, d’accommodation, de perche à saisir…

    Cet été déjà, la promotion « à titre exceptionnel » au grade d’officier de la Légion d’honneur d’un chirurgien esthétique de l’hôpital américain de Neuilly avait déjà été remarquée et certains avaient attribué cette distinction au fait que ce praticien avait opéré Brigitte Macron quelque temps auparavant.

    Pour la promotion du Nouvel an 2024, on relève d’autres attributions singulières. Ainsi le multimilliardaire Bernard Arnault est-il élevé à la « dignité » suprême de grand-croix : est-ce le capitaine d’industrie (qui a pourtant délocalisé une partie de sa production au Texas) ou le soutien du candidat Emmanuel Macron en 2017 qui a été récompensé ? Pour David de Rothschild, promu grand officier, qui dirigea la banque qui a nourri le banquier d’affaires Emmanuel Macron de 2008 à 2012, impossible de ne pas penser à un renvoi d’ascenseur.

    D’ailleurs, cet entre-soi protecteur que le suzerain accorde à ses obligés peut persister, si tel est son bon plaisir, même en cas de défaillance du vassal : « la Légion d'honneur est un ordre qui n'est pas là pour faire la morale » a édicté récemment le grand-maître Emmanuel Macron en rejetant l’idée de retirer sa décoration à Gérard Depardieu alors qu’il l’avait fait pour Harvey Weinstein. C’est mes jouets et mes copains, je fais comme je veux, na !

  • Conseil municipal : focus sur... (7)

    Le conseil municipal d’Antony se tient en principe tous les deux mois. L’ordre du jour est fixé par le maire, il comporte plusieurs dizaines de délibérations sur des projets de décisions. Chacune est présentée par un élu de la majorité, qu’on appelle le rapporteur. Les élus des minorités posent des questions, demandent des éclaircissements, expliquent pourquoi ils sont d’accord ou pas sur la décision proposée. Puis le conseil municipal vote et on passe au point suivant. Ce processus emmène l’assemblée jusque tard dans la nuit… Les enregistrements vidéo des réunions sont accessibles sur le site de la mairie (Vidéos du Conseil municipal | Ville d'Antony (ville-antony.fr)). 

    Pour chaque réunion du Conseil, je donnerai ici un coup de projecteur sur un des sujets qui auront été traités.Tulkarm sderot antony

    Pour ce mois de décembre 2023, le focus sera sur : la solidarité avec les villes jumelles.

    L’ordre du jour du Conseil appelait l’attribution de deux subventions exceptionnelles : l’une de 50 000 € pour Sdérot, ville israélienne jumelée avec Antony et l’autre de 20 000 € pour les victimes civiles de la bande de Gaza ; j’ai exposé ce qui suit.

    Nous sommes évidemment favorables à l’octroi d’une subvention à notre ville jumelle de Sdérot, durement touchée par l’attaque meurtrière du 7 octobre. Nous sommes en accord avec son montant qui est à la hauteur de ce que nous avons fait il y a peu pour Taroudant. Nous sommes aussi favorables à l’octroi d’une aide aux populations civiles de Gaza touchées par les bombardements massifs de ces dernières semaines et isolées du reste du monde par le blocus israélien depuis juin 2007.

    En revanche, nous regrettons que vous ayez limité l’aide à Gaza à moins de la moitié de l’aide apportée à Sdérot. Ce faisant, vous semblez penser qu’une vie ne vaut pas toujours une vie et vous aidez une ville de 20 000 habitants d’un état riche d’un PIB de plus de 50 000 dollars par habitant davantage qu’une communauté de 2 millions d’habitants au PIB dix fois moins élevé.

    Bien sûr Sdérot est notre ville jumelle et Gaza ne l’est pas. Certes. Mains nous vous avons justement demandé depuis longtemps et encore tout récemment lors du séisme de Taroudant, d’établir un jumelage avec une ville palestinienne. Je renouvelle ce soir cette demande en vous proposant la ville de Tulkarem, au nord de la Cisjordanie.

    Enfin, je vous rappelle qu’il y a deux mois, vous étiez favorable à l’ouverture de la commission extra-municipale des jumelages aux groupes minoritaires de notre assemblée, mais l’ordre du jour de ce soir est muet à ce sujet.

    La délibération sur la subvention à Sdérot a été votée à l’unanimité. Celle sur la subvention aux populations civiles de Gaza a été votée à l’unanimité moins un vote contre émis par un des conseillers municipaux du groupe majoritaire, M. Aviel Bensabat.

  • Fünfzig Grade in Reinickendorf: wer ist schuld?

    L’autre soir à Antony, le café écolo de novembre accueillait une soirée-débat sur les possibilités communales d’action face au dérèglement climatique. Une adjointe à la maire de Paris, élue Génération.s et contributrice au rapport Paris à 50°C insistait sur la nécessité d’aides de l’Etat aux collectivités et donc de porter des écologistes au pouvoir aussi au niveau national.

    Cependant, les habitants de notre ville jumelle ont bien du souci à se faire : Robert Habeck, ministre allemand de l’économie, vient de donner son feu vert à la remise en exploitation de la mine à ciel ouvert de Garzweiler. Cette mine de lignite est considérée comme une des principales bombes de carbone du continent, elle va permettre le fonctionnement de quatre centrales thermiques, dont celle de Jänschwalde dans le Brandebourg, pas loin de Reinickendorf, a priori jusqu’en 2030. Il faut bien compenser l’arrêt par ce même Robert Habeck de trois centrales nucléaires qui fournissaient de l’électricité décarbonée…

    Ah, j’oubliais : Robert Habeck est aussi ministre du climat et il est écologiste.

  • Conseil municipal : focus sur… (6)

    Le conseil municipal d’Antony se tient en principe tous les deux mois. L’ordre du jour est fixé par le maire, il comporte plusieurs dizaines de délibérations sur des projets de décisions. Chacune est présentée par un élu de la majorité, qu’on appelle le rapporteur. Les élus des minorités posent des questions, demandent des éclaircissements, expliquent pourquoi ils sont d’accord ou pas sur la décision proposée. Puis le conseil municipal vote et on passe au point suivant. Ce processus emmène l’assemblée jusque tard dans la nuit… Les enregistrements vidéo des réunions sont accessibles sur le site de la mairie (Vidéos du Conseil municipal | Ville d'Antony (ville-antony.fr)). 

    Pour chaque réunion du Conseil, je donnerai ici un coup de projecteur sur un des sujets qui auront été traités.

    Pour ce mois de septembre 2023, le focus sera sur : le respect des minorités.

    L’ordre du jour du Conseil appelait la désignation au scrutin secret d’une conseillère municipale pour siéger au Conseil de territoire Vallée Sud Grand Paris, suite au décès de Rosa Dumoulin. La ville d’Antony y est représentée par 13 conseillers, élus lors de l’installation du Conseil municipal en 2020 : 11 de ces conseillers sont issus de la majorité municipale et deux des minorités (David Mauger pour le groupe Antony Terre Citoyenne et Maroun Hobeika pour le groupe Antony ensemble).

    Se sont présentées : Anne Fauret pour le groupe majoritaire Antony avec vous et Agnès Chabot pour le groupe Antony en mouvement.

    Les résultats ont été : 49 présents et représentés, 44 votants, 37 voix pour Anne Fauret (élue), 6 voix pour Agnès Chabot, 1 vote blanc.

    Avant le vote, la présidente du groupe Antony en mouvement Nadia Desbois avait appelé solennellement l’ensemble du Conseil municipal à voter pour Agnès Chabot, puisque, selon elle, son groupe était le seul à ne pas être représenté au Conseil de territoire. Après le vote, elle a regretté qu’Agnès Chabot n’ait pas bénéficié au moins des votes des élus Antony Terre Citoyenne.

    De fait, la question se posait. D’une part, ATC ne présentait pas de candidat à cette élection puisque nous sommes déjà représentés par David au Conseil de territoire et que l’équilibre politique de cette assemblée ne pouvait pas être modifié par la désignation d’un seul nouveau membre. D’autre part, dans notre programme municipal de 2020, nous nous étions engagés, au cas où nous aurions été majoritaires, à respecter les droits des minorités (par exemple en leur laissant la vice-présidence de la commission des finances). Enfin, Agnès Chabot a montré sur le début de ce mandat des attitudes nuancées en matière sociale et même des positions progressistes en matière sociétale, notamment sur la défense de la laïcité.

    Ce vote peut toutefois être éclairé par au moins deux éléments. Au début du mandat, le groupe Antony en mouvement a fait le choix d’une alliance avec Antony ensemble (droite dure) pour obtenir un poste à la commission d’appel d’offres, sans être alors gêné par l’élimination d’une sensibilité politique minoritaire, à savoir la gauche. Par ailleurs, depuis trois ans, on n’a pas vu de conseillers municipaux macronistes antoniens sur les bancs du public au Conseil de territoire, ni aux visioconférences des commissions territoriales. Cet intérêt soudain pour les questions intercommunales était-il autre chose que conjoncturel ?

    Précision : j’ai participé au vote.

  • Salut Gérard !

    Gérard Baldit est mort. C’était mon voisin – un peu plus haut sur le même côté de la rue. C’était aussi plus que ça : un gars avec lequel il faisait bon discuter de l’aménagement de la place Céline en allant au marché ou des oiseaux dans sa haie et de mes abeilles dans son jardin. C’était aussi le père de mon copain Maxime qui ouvrait volontiers sa maison pour accueillir Fabien, Denis et les autres pour préparer une nouvelle campagne électorale. C’était une victime du Covid que l’on avait vu avec soulagement revenir chez lui après tant de semaines à l’hôpital, puis ressortir doucement en ville… C’était un père et un grand-père fier de sa descendance. Il est mort dans son île, j’espère que sa fin a été paisible. Salut Gérard !

  • Réforme orthographique du français : vers la fin de l’inertie étatique ?

    La semaine dernière, est parue dans Le Monde une tribune signée par un collectif de linguistes, d’écrivains et d’autres intellectuels appelant à « mettre à jour notre orthographe ». Les auteurs de ce texte font le triple constat de l’immobilisme de l’orthographe de la langue française depuis 1878, des mauvais résultats des pays francophones dans les enquêtes de suivi des élèves et du temps perdu par les enseignants et les élèves dans l’acquisition (approximative) de normes incohérentes.

    Ils demandent la mise en œuvre réelle des révisions orthographiques de 1990, non seulement à l’école (c’est fait depuis 2008) mais aussi au collège et au lycée. Ils proposent aussi de supprimer l’accord du participe passé avec le complément d’objet direct placé avant l’auxiliaire « avoir ». Et ils suggèrent de régulariser en –s les pluriels actuellement en –x, pour eux, il faut enfin « ouvrir les yeus ».

    Je ne peux que saluer cette prise de position. Quinze ministres français de l’éducation se sont succédé depuis 1990 (dont des « pointures » telles que Jack Lang, Lionel Jospin, François Bayrou ou François Fillon) sans que les rectifications orthographiques, bien modestes, initiées par Michel Rocard, établies par le Conseil supérieur de la langue française et acceptées par l’Académie française se retrouvent dans les manuels des collèges. Si Gabriel Attal pouvait lâcher cinq minutes la question de l’abaya à l’école, il aurait l’occasion de faire œuvre utile. Pour ma part, j’avais dès 2008 pris mes responsabilités en ce qui concernait la pharmacie hospitalière (Défendre la langue française en la simplifiant. Le Pharmacien hospitalier 2008 ; 43 (175) : 187-8)Dfensefranaisdfensefranais.pdf (1.71 Mo), je n’ai rien à retrancher à ce que j’écrivais alors.

  • Maud Bregeon, députée hors-sol.

    Depuis le début, on nous bassine : Maud Bregeon est députée mais elle est tellement compétente sur l’énergie et tellement bien vue du Président qu’elle va monter au gouvernement au premier remaniement ! Mais en attendant, il faut bien se montrer : à l’Assemblée avec le succès que l’on sait sur la fusion ASN-IRSN, mais aussi en circonscription.

    Donc, ce mercredi 11 octobre à 19 heures, l’espace Vasarely sera le réceptacle de la célébration de la première année de mandat de Maud Bregeon. Un quatre pages en couleur sur papier glacé (quoi qu’il en coute…) annonce cette manifestation où Maud Bregeon devrait apparaitre proche de « sa » circonscription. 

    Maud bregeon

    Sauf que…

    Sauf que l’éditorial ne semble pas avoir été rédigé, ni même relu, par elle. Il débute en effet par « Voilà plus d’un an que vous m’avez élu ». Oui, élu, pas élue. Ca sent le texte-type, centré sur la politique nationale, diffusé à chaque député marcheur charge à lui/elle de l’adapter un peu – ou pas. Ou bien le travail vite fait d’un stagiaire assistant parlementaire débordé.

    Sauf aussi que le diaporama « en circonscription » de la page 3 fourmille d’incongruités : rentrée des classes aux côtés du « maire de Châtenay-Malabary Carl Segeaud » (à Châtenay-Malabry, on l’appelle plutôt par son nom : Carl Ségaud) ; inauguration du « salon du vin et du fromage d’Antony » (en réalité, la foire aux fromages et aux vins) ; et la « rencontre avec les soignants de l’hôpital d’Antony », plus connu par son sigle (HPA) ou par son vrai nom (hôpital privé d’Antony).

    Je suis dur. Ce n’est pas si facile de s’exiler aux confins de l’Essonne et du Val-de-Marne quand on vient de Levallois et de s'attarder quelques jours par mois aux alentours du parc de Sceaux. Il faut découvrir tellement de détails futiles qui n’ont d’importance que pour ces électeurs obtus attachés au territoire où ils vivent : le nom des villes, des maires, des fêtes, des équipements… Mais dans quelques semaines ou mois, tout cela pourra être oublié, Maud Bregeon sera ministre et notre député sera son suppléant actuel, Christophe Mongardien.

    Ah, au fait, Madame Bregeon, le nom de votre suppléant, c’est Christophe Mongardien, pas « Christophe Montgardien ». Encore un détail…