Reinickendorf
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Des efforts pour la planète.
Persuadé que les actions individuelles peuvent, si elles ne sont pas isolées, avoir un effet global, j'ai insisté ces dernières années pour que les déplacements organisés par la ville d'Antony vers nos communes jumelles soient effectués autant que possible en train et pas systématiquement en avion. Pour Reinickendorf (Berlin), les refus opposés par Jean-Yves Senant ont varié au cours du temps : tout d'abord c'était impossible, il n'y avait pas de ligne ferroviaire ; puis c'était trop compliqué, il fallait changer à Francfort ; finalement, c'était vraiment trop long...
En mai dernier, Anne et moi, désireux de (re)récouvrir Berlin avons réservé un aller-et-retour Paris-Berlin en 1ère classe, sans changement (756 € au total) : départ de la gare de l'Est à 09.55, arrivée à la gare centrale de Berlin à 18.03.
Evidemment c'est plus long que l'avion. Surtout que l'arrivée s'est faite à 19.40 au lieu de 18.03 et que la cafétéria était exceptionnellement fermée... De plus, il a fallu patienter deux mois pour percevoir 60 € d'indemnités de retard de la Deutsche Bahn.
Mais nous avons pu profiter de Berlin, du Reichstag à la place d'Antony devant la mairie de Reincikendorf, l'esprit léger : nous n'avons relargué que l'équivalent de 14 kg de CO2 dans l'atmosphère au lieu de 975 kg si nous avions pris l'avion. 98,6 % de réduction, ça vaut bien quelques efforts, non ?
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Fünfzig Grade in Reinickendorf: wer ist schuld?
- Par
- Le 10/11/2023
- Dans Ailleurs
L’autre soir à Antony, le café écolo de novembre accueillait une soirée-débat sur les possibilités communales d’action face au dérèglement climatique. Une adjointe à la maire de Paris, élue Génération.s et contributrice au rapport Paris à 50°C insistait sur la nécessité d’aides de l’Etat aux collectivités et donc de porter des écologistes au pouvoir aussi au niveau national.
Cependant, les habitants de notre ville jumelle ont bien du souci à se faire : Robert Habeck, ministre allemand de l’économie, vient de donner son feu vert à la remise en exploitation de la mine à ciel ouvert de Garzweiler. Cette mine de lignite est considérée comme une des principales bombes de carbone du continent, elle va permettre le fonctionnement de quatre centrales thermiques, dont celle de Jänschwalde dans le Brandebourg, pas loin de Reinickendorf, a priori jusqu’en 2030. Il faut bien compenser l’arrêt par ce même Robert Habeck de trois centrales nucléaires qui fournissaient de l’électricité décarbonée…
Ah, j’oubliais : Robert Habeck est aussi ministre du climat et il est écologiste.